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Comment créer une entreprise en Suisse ?

Sommaire

La Suisse est reconnue pour son environnement économique favorable aux entreprises, sa stabilité politique et sa qualité de vie élevée. Ces facteurs en font une destination attrayante pour les entrepreneurs du monde entier. Que vous soyez un résident suisse ou un étranger envisageant de s’implanter dans le pays, la création d’une entreprise en Suisse peut être une opportunité passionnante. Cet article vous guidera à travers les étapes essentielles du processus de création d’entreprise, en mettant en lumière les aspects juridiques, administratifs et pratiques à prendre en compte.

 

Les prérequis pour créer une entreprise en Suisse 

 

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la Suisse offre un cadre relativement ouvert pour la création d’entreprises, y compris pour les étrangers. Il n’existe pas de restrictions majeures, ce qui témoigne de la volonté du pays d’attirer les talents et les investissements internationaux. Cependant, certaines conditions doivent être remplies pour pouvoir se lancer dans l’aventure entrepreneuriale en territoire helvétique. Tout d’abord, il est important de noter que tous les citoyens peuvent créer une entreprise en Suisse, à condition qu’au moins l’un des associés bénéficie d’un droit de séjour. Cela signifie que les ressortissants français ou de tout autre pays membre de l’Union européenne ayant obtenu un droit de séjour et de travail en Suisse sont éligibles à la création d’entreprise. Cette autorisation passe généralement par l’obtention d’un permis B, qui permet de travailler en Suisse pour une durée supérieure à un an, ou d’un permis C, dit « d’établissement », qui offre des droits plus étendus. Il existe toutefois quelques spécificités selon la forme juridique choisie. Par exemple, pour une société anonyme (SA), il est requis qu’au moins un membre du Conseil d’administration soit domicilié en Suisse. De même, pour une société à responsabilité limitée (SARL), au moins un administrateur autorisé à signer doit avoir son domicile en Suisse. Cette exigence peut être satisfaite en nommant un administrateur local, tel qu’un avocat, un notaire ou un fiduciaire, au sein du Conseil d’administration. En ce qui concerne les délais de création, la Suisse se distingue par sa simplicité administrative et sa rapidité. Une fois que tous les documents nécessaires sont rassemblés, l’enregistrement de l’entreprise peut généralement être effectué en deux à trois semaines. Pour ceux qui sont pressés, il existe même un service « express » du Registre du Commerce, moyennant des frais supplémentaires, qui permet de finaliser la création de l’entreprise en environ cinq jours. Cette efficacité administrative est l’un des nombreux atouts qui rendent la Suisse attractive pour les entrepreneurs.

 

Le choix de la forme juridique 

 

Le choix de la forme juridique est une décision cruciale lors de la création d’une entreprise en Suisse. Ce choix dépend de plusieurs facteurs, notamment votre budget, votre tolérance au risque, et votre préférence en matière d’anonymat des actionnaires ou associés. La Suisse offre diverses options, chacune ayant ses avantages et ses inconvénients spécifiques. Nous allons nous concentrer sur les trois formes juridiques les plus populaires en Suisse.

  • la Société à responsabilité limitée (SARL) : c’est la forme juridique la plus courante en Suisse, choisie par 42 % des entrepreneurs en 2022. Elle nécessite un capital social minimum de 20 000 CHF, qui peut être libéré en espèces ou en nature. La SARL doit avoir au moins un gérant ou directeur domicilié en Suisse. L’un des principaux avantages de cette forme juridique est que les associés ne sont pas personnellement responsables des dettes de la société. En termes de fiscalité, la SARL est imposée en tant que société de capitaux sur les bénéfices, le capital et les dividendes. Il est important de noter qu’il y a une double imposition en cas de versement du bénéfice sous forme de dividende aux associés (impôt sur le revenu). La création d’une SARL nécessite une assemblée constitutive devant notaire et une inscription au Registre du commerce ;
  • la raison individuelle (RI) : cette forme juridique est idéale pour les entrepreneurs individuels. Elle ne nécessite pas de capital initial, ce qui la rend particulièrement attractive pour les petites entreprises ou les indépendants. Cependant, le titulaire doit obtenir une attestation d’indépendant auprès de la caisse de compensation AVS ou de la SUVA, selon le domaine d’activité. Pour être éligible, il faut notamment avoir plus de trois clients. L’inscription au Registre du commerce n’est obligatoire que si le chiffre d’affaires annuel dépasse 100 000 CHF. Il est important de noter que dans cette forme juridique, l’entrepreneur est personnellement responsable des dettes de l’entreprise ;
  • la Société Anonyme (SA) : cette forme juridique est généralement privilégiée par les entreprises de taille moyenne à grande. Elle nécessite un capital-actions minimum de 100 000 CHF, dont au moins 50 000 CHF doivent être libérés. Comme pour la SARL, les actionnaires ne sont pas personnellement responsables des dettes de la société. La SA est imposée en tant que société de capitaux sur le bénéfice et le capital, avec une double imposition en cas de versement de dividendes aux actionnaires. La création d’une SA nécessite l’intervention d’un notaire et une inscription au Registre du commerce. Chaque forme juridique a ses propres avantages et inconvénients, et le choix dépendra de vos objectifs spécifiques, de votre situation financière et de vos projets de croissance. Il est recommandé de consulter un avocat en droit commercial ou un expert-comptable pour vous aider à faire le meilleur choix en fonction de votre situation particulière.

 

Les étapes de la création d’entreprise 

 

Une fois que vous avez choisi la forme juridique de votre future entreprise, plusieurs étapes cruciales doivent être suivies pour concrétiser votre projet. Voici un aperçu des principales démarches à entreprendre :

  • élaboration du business plan : avant de vous lancer, il est essentiel de développer un plan d’affaires solide. Ce document détaillera votre concept d’entreprise, votre analyse de marché, votre stratégie marketing, vos prévisions financières et votre plan opérationnel. Non seulement ce plan vous servira de feuille de route, mais il sera également utile pour convaincre d’éventuels investisseurs ou partenaires ;
  • choix du nom de l’entreprise : le nom de votre entreprise doit être unique et ne pas être déjà utilisé par une autre société en Suisse. Vous pouvez vérifier la disponibilité du nom sur le site du Registre du commerce suisse. Assurez-vous également que le nom choisi ne viole pas de marques déposées ;
  • rédaction des statuts : pour les SARL et les SA, il est nécessaire de rédiger des statuts. Ces documents définissent les règles de fonctionnement de votre entreprise, y compris sa raison sociale, son but, son capital, et les droits et obligations des associés ou actionnaires ;
  • ouverture d’un compte bancaire : vous devrez ouvrir un compte bancaire au nom de votre future entreprise pour y déposer le capital social. La banque vous fournira une attestation de dépôt du capital, qui sera nécessaire pour l’inscription au Registre du commerce ;
  • assemblée constitutive : pour les SARL et les SA, une assemblée constitutive doit être organisée devant un notaire. Lors de cette assemblée, les statuts sont approuvés, les organes de la société sont nommés, et l’acte authentique de constitution est signé ;
  • inscription au Registre du commerce : cette étape est obligatoire pour les SARL et les SA, et pour les raisons individuelles dont le chiffre d’affaires annuel dépasse 100 000 CHF ; L’inscription se fait généralement par l’intermédiaire du notaire pour les SARL et les SA. Une fois l’inscription effectuée, votre entreprise acquiert sa personnalité juridique ;
  • inscription à la TVA : si votre chiffre d’affaires annuel dépasse 100 000 CHF, vous devez vous inscrire auprès de l’Administration fédérale des contributions pour la TVA ;
  • assurances sociales : vous devrez vous affilier à une caisse de compensation AVS pour les cotisations sociales de vos employés et de vous-même si vous êtes indépendant ;
  • obtention des permis nécessaires : selon votre domaine d’activité, vous pourriez avoir besoin de permis ou de licences spécifiques. Renseignez-vous auprès des autorités locales ou cantonales compétentes.

 

Les aspects financiers et fiscaux 

 

La gestion financière et fiscale de votre entreprise en Suisse est un aspect crucial qui nécessite une attention particulière. La Suisse est reconnue pour son système fiscal attractif, mais il est important de bien comprendre les obligations qui vous incombent en tant qu’entrepreneur. Tout d’abord, en ce qui concerne la fiscalité, les entreprises en Suisse sont soumises à trois niveaux d’imposition : fédéral, cantonal et communal. Le taux d’imposition effectif varie selon le canton et la commune où votre entreprise est domiciliée. Il est donc judicieux de bien choisir l’emplacement de votre siège social, car cela peut avoir un impact significatif sur votre charge fiscale. Les sociétés de capitaux (SA et SARL) sont soumises à l’impôt sur le bénéfice et sur le capital. Le taux d’imposition sur le bénéfice varie généralement entre 12 % et 24 % selon les cantons. L’impôt sur le capital est généralement modeste, avec des taux variant de 0,001 % à 0,5 % selon les cantons. Pour les raisons individuelles, le bénéfice de l’entreprise est directement ajouté au revenu personnel de l’entrepreneur et imposé comme tel. Cela peut conduire à une charge fiscale plus élevée si l’entreprise est très profitable, mais peut être avantageux pour les petites structures. En ce qui concerne la TVA, le taux normal en Suisse est de 7,7 %, ce qui est relativement bas comparé à d’autres pays européens. Cependant, certains secteurs bénéficient de taux réduits, comme l’hôtellerie (3,7 %) ou les produits de première nécessité (2,5 %). 

Au-delà de la fiscalité, la gestion financière de votre entreprise impliquera également la tenue d’une comptabilité conforme aux normes suisses. Si votre entreprise dépasse certains seuils (20 millions de francs de chiffre d’affaires, 40 emplois à plein temps ou 10 millions de francs de total du bilan), vous serez soumis à l’obligation de faire réviser vos comptes par un organe de révision agréé. Il est également important de prévoir un budget pour les assurances obligatoires, telles que l’assurance-accidents pour vos employés, et éventuellement une assurance responsabilité civile professionnelle selon votre secteur d’activité. Enfin, n’oubliez pas de vous renseigner sur les éventuelles aides financières ou subventions disponibles pour les start-ups ou les PME dans votre canton. La Suisse dispose de nombreux programmes de soutien à l’innovation et à l’entrepreneuriat qui peuvent vous aider à financer votre projet.

 

Conseils pour réussir votre création d’entreprise en Suisse 

 

La création d’une entreprise en Suisse offre de nombreuses opportunités, mais elle comporte aussi des défis. Voici quelques conseils pour maximiser vos chances de succès :

  • faites-vous accompagner : n’hésitez pas à solliciter l’aide de professionnels tels que des avocats, des experts-comptables ou des conseillers en création d’entreprise. Leur expertise peut vous faire gagner un temps précieux et vous éviter des erreurs coûteuses ;
  • networking : la Suisse dispose d’un écosystème entrepreneurial dynamique. Participez à des événements de networking, rejoignez des associations professionnelles ou des incubateurs pour élargir votre réseau et bénéficier de l’expérience d’autres entrepreneurs ;
  • innovez : la Suisse est reconnue pour son innovation. Cherchez constamment à améliorer vos produits ou services pour rester compétitif sur le marché ;
  • internationalisez-vous : la Suisse est un petit marché, mais elle offre un excellent tremplin pour l’internationalisation. Pensez dès le départ à votre stratégie d’expansion internationale ;
  • formez-vous : profitez des nombreuses formations disponibles pour les entrepreneurs en Suisse. Que ce soit en gestion, en marketing digital ou en leadership, continuez à développer vos compétences ;
  • restez flexible : le monde des affaires évolue rapidement. Soyez prêt à adapter votre modèle d’affaires en fonction des changements du marché ;
  • soignez votre image : en Suisse, la réputation est importante. Veillez à maintenir une image professionnelle et éthique de votre entreprise ;
  • pensez durable : la Suisse accorde une grande importance au développement durable. Intégrez des pratiques respectueuses de l’environnement dans votre modèle d’affaires ;
  • maîtrisez les langues : la Suisse est un pays multilingue. La maîtrise de l’allemand, du français et de l’anglais peut être un atout majeur pour votre entreprise ;
  • patience et persévérance : comme partout ailleurs, le succès ne vient pas du jour au lendemain. Soyez patient et persévérant dans la poursuite de vos objectifs.

En conclusion, créer une entreprise en Suisse peut être une aventure passionnante et potentiellement très récompensante. Avec une bonne préparation, un accompagnement adéquat et une vision claire de vos objectifs, vous pouvez profiter pleinement des avantages qu’offre l’écosystème entrepreneurial suisse. N’oubliez pas que chaque parcours entrepreneurial est unique, alors restez fidèle à votre vision tout en restant ouvert aux opportunités qui se présentent. Bonne chance dans votre aventure entrepreneuriale en Suisse !

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